Aumônerie catholique des étudiants de Pau
NDLR. Propos recueillis le 17 mars 2014 auprès de Didier Mourat et Gaby Loudet à l'occasion du cinquantenaire de l'aumônerie. Le texte a été ajouté au projet d'histoire et de mémoire « les 50 ans de l'aumônerie et de la paroisse » dans le cadre du Service Civique 2014-2015.
On se connaît depuis qu'on a 20 ans : ça fait plus de 50 ans. On s'est rencontré à l'aumônerie des étudiants. Il existait à l'époque « le local » (9 rue Joffre), où on a été plus de 100, voire 150. On a passé des études super sympas. On se réunissait presque tous les jours, au moins tous les deux jours. On arrivait vers 5-6 h le soir, après les cours.
Le camp de fin d'année, c'était à Luz-St-Sauveur (juin 63) ; octobre 63 à Billère en Ossau.
C'était du flirt apostolique. Comme on avait la bénédiction du curé, on pouvait partir en camp avec les filles.
Pendant l'année scolaire, on avait une fois par semaine la réunion d'aumônerie, et tous les jours une vie communautaire festive au local. La preuve, c'est qu'encore aujourd'hui, on se retrouve tous les 3-4 ans (y'a 5 ans, on était encore 80 à se retrouver) ; au moins 50 mariages !
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NDLR. Informations recueillis auprès de Didier Mourat à l'occasion du cinquantenaire de l'aumônerie en mars 2014. Le texte a été ajouté au projet d'histoire et de mémoire « les 50 ans de l'aumônerie et de la paroisse » dans le cadre du Service Civique 2014-2015.
Didier Mourat ; Contact avec Anne-Marie, de la paroisse ; avait recontacté tous les anciens des années 64-65) ; l'aumônier était st Marcary ; local loué par l'association officielle de la JUAP au Sacré Cœur, c'était le siège social, maison François-Henri ; 3 camps de fin d'année à Luz fac de droit, au parc Lawrence ; fac de sciences à la Pépinière dans des préfabriqués ; littéraires à Formose.
C'étaient les instituts de Bordeaux, pas encore d'université ; l'école d'assistantes sociales était greffée à l'hôpital, et est devenue autonome depuis Marc Aban, beau-frère de Dominique Sentucq, Préfet à Pau, Jacky de Mortier.
On a pris soin de garder ces réseaux parce qu'on n'avait pas autre chose pour mûrir ; c'était même pas pour les filles ; y'avait là espace de discussion, sur l'Algérie, au local où on pouvait se faire du café, d'ailleurs une bonne idée de St Maccary, on se tutoyait, je crois, avec Jacky Mortier. 81 87 92 : pas mal prise par ses parents qui ont problèmes de santé ; habite à Sendets ; à rappeler plutôt après le 23 mars ; incite à contacter aussi Michèle et JP Briziot, sur Pau, enseignants à la fac de sciences, 62 54 94, qui étaient à la paroisse étudiante.
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NDLR. Propos recueillis auprès de Babeth Batut le 13 mars 2014 à l'occasion du cinquantenaire de l'aumônerie. L'interview a été ajouté au projet d'histoire et de mémoire « les 50 ans de l'aumônerie et de la paroisse » dans le cadre du Service Civique 2014-2015.
— Bonjour Babeth, l'aumônerie a maintenant 50 ans et pour fêter cela nous aimerions rencontrer quelques anciens de l'aumônerie afin de connaître son évolution. Comment a commencé l'aumônerie ?
— L'abbé Dominique Sentucq qui voulait que tous les jeunes se réunissent. J'aimais beaucoup les étudiants et j'avais envie de faire quelque chose pour eux grâce à l'aumônerie. Les étudiants étaient peu nombreux et on essayait de se diversifier avec des personnes de tous les pays qui voulaient bien se joindre à nous car on obligeait personne. On a donc sympathisé en se promettant d'être toujours "vrai" ce qui créait une bonne entente et une bonne organisation.
NDLR. Propos recueillis auprès de Patrick Batut le 12 mars 2014 à l'occasion du cinquantenaire de l'aumônerie. Le texte a été ajouté au projet d'histoire et de mémoire « les 50 ans de l'aumônerie et de la paroisse » dans le cadre du Service Civique 2014-2015.
Étudiant entre 54 et 60, DES de droit public, IAE, Sciences Po à Toulouse, fidèle participant de l'Association Catholique à Toulouse, président 2 ans vers la fin de mes études
Le temps fort de cette association, c'était chaque année un pèlerinage de 72h à Lourdes, où on amenait 500 personnes (une dizaine de cars) ; 10 000 étudiants à Toulouse, dont 2 000 inscrits à l'AC, et qui y venaient : un trio de pères jésuites tenaient ça (Pierre Poujoula responsable SJ) ; on avait une chorale, qui n'était pas mal foutue, avec Pierre Schéfer, devenu ensuite jésuite, condisciple de Jean-Marie Gaillot SJ.
La plupart n'étaient peut-être pas des pratiquants réguliers, mais quand même pas mal.
Quand il y avait des retraites ou des conférences de carême, il y avait 4-500 personnes.
NDLR. Informations recueillies par Romain Texeira auprès de l'abbé Jean Cazenave, dans le cadre du Service Civique 2014-2015, pour le projet d'histoire et de mémoire « les 50 ans de l'aumônerie et de la paroisse ».
Prêtre, il était aumônier à l'aumônerie universitaire Paloise de 1979 jusqu'à 1985.
Avant cela, il a été aumônier au collège-lycée de l'Immaculée Conception à Pau.
L'aumônerie était à son époque située au même endroit, dans les mêmes locaux. Pour gérer l'aumônerie, il y avait des étudiants qui s'occupaient de l'aspect juridique et financier ; et d'autres s'occupaient des activités (chrétiennes) de l'aumônerie.
Jean proposait certaines activités et choisissaient avec les étudiants lesquelles ils feraient.
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