Aumônerie Universitaire Paloise

Aumônerie catholique des étudiants de Pau

Vous les connaissez surement, enfin au moins de nom, ou disons vous savez juste ce qu’ils font comme discipline universitaire, mais pas plus. Tout Simplement parce que parmi 40 personnes, on n’a pas toujours le temps de bavarder avec tout le monde. Eh bien, ils viennent à vous. Marine et Ange répondent sans détours à certaines questions sur leur vie scolaire et familiale afin de vous livrer une part de ce qu’ils sont.

Marine

marineÂgée de 21 ans, de religion catholique, Miss DE SOUSA nous vient de Bourges dans le centre de la France. Arrivée à Pau depuis 2 ans elle est inscrite en master I de droit sanitaire, spécialité qu’elle choisit a l’origine un peu par hasard ; « Le droit est venu comme cela, j’avais certes fait des stages chez des camarades à papa qui sont notaires, Mais en réalité je ne savais pas quoi faire. Or il fallait faire quelque chose donc voilà ».

Comme la plupart des étudiants, Emmanuelle finance ses études avec les revenus de son job d’été et l’aide de ses parents pour ex post passé des concours d’administration sanitaire. Issue d’une famille de deux enfants c’est instinctivement justifié qu’elle se sente très proche de sa sœur ainée, Qui du reste lui fait le plaisir de la laisser s’occuper de sa nièce adorée.

Dans cette famille de tradition catholique, « papa » et « maman » sont divorcés et c’est à juste titre que quand on demande à Sylvie ce que lui évoque les débats récents sur la famille, elle répond : « Je suis heureuse que l’Église se rende compte qu’on est au 21ème siècle. On est dans une génération ou les parents divorcent facilement et ce n’est pas facile pour les enfants. Personnellement, j’ai peur de reproduire le schéma de mes parents ».

Malgré cette étape « difficile »[1] de sa vie, Marine Emmanuelle-Sylvie, ne rechigne pas à l’idée de fonder une famille, même si pour le moment elle ne se sent pas encore prête ou dit ne pas avoir l’instinct maternel. Pour l’instant, elle a fondé sa petite famille à elle avec sa meilleure copine avec qui elle partage beaucoup ainsi qu’avec ses grands parents.

Marine se caractérise comme une femme persévérante, débrouillarde et autonome même si elle reste un peu craintive quant à l’éventualité de ne pas pouvoir trouver un travail en France à la sortie de ses études, vu la situation économique.

La responsabilité, ça la connait ; Marine est trésorière de l’association sportive de la fac qui a été troisième au championnat universitaire de natation, l’an dernier.

Engagé a l’AUP depuis environs 5 mois, par l’intermédiaire de sa filleule Emma, elle regrette de ne l’avoir pas connue plus tôt. Ce qu’elle en retient : « c’est super de vivre une messe et ensuite de partager le repas ensemble ».

Enfin si le mercredi prochain vous êtes assis à la même table qu’elle et si vous êtes en manque de sujet de conversation, demandez lui comment s’est passé son voyage d’octobre en Argentine.

Elle vous racontera la multitude de péripéties qui lui est arrivé. Péripéties à la suite desquelles elle sait désormais que la richesse d’un Argentin pauvre, c’est sa gentillesse.

Ange

ange Cela fait maintenant cinq mois qu’il est en France, et précisément deux mois qu’il fréquente l’aumônerie en vue de recevoir le baptême. Cet étudiant en première année génie pétrolier à l’UPPA est originaire de Grand-Bassam (ville du sud-est de la Côte d’Ivoire).

Déjà en formation de géoscience et cadre moyen dans son pays, c’est pour, dit-il, ajouter une autre corde à son arc qu’il s’est inscrit dans cette spécialité à Pau en vue de travailler plus tard dans le domaine de l’exploration pétrolière.

Issu d’une famille catholique de neufs enfants, c’est autour de grand maman qu’Ange-Anselme et ses autres Frères et cousins se retrouvent chaque été afin de resserrer le lien de famille. Ces rencontres familiales ont, comme il le dit, « solidifié son état d’esprit ».

Fort de cette expérience familiale, Ange se veut catégorique et ferme quant à son opposition à l’homosexualité. En ces termes, « pour féconder, c’est un homme et une femme. C’est une abomination pour moi car c’est contre nature. La société est comptable de cette abomination dans le sens ou elle accorde le droit d’adopter. » Il fustige tout les récents débats sur la question. Quant on lui demande, s’il est prêt à fonder une famille il sourit et répond : « Bien sur, c’est l’essence d’une relation […] le fruit de l’amour c’est la progéniture. »

Outre ses frères et sœurs, la famille de Ange, c’est aussi Sam, Christian et bien d’autres amis dont il ne peut se passer depuis maintenant plus de 6 ans.

Ange reste optimiste quant à l’avenir, il aime les défis et les postes de responsabilité. C’est tout fier qu’il raconte la réalisation de son projet d’équipement de la salle informatique de son lycée. Mais malgré tout Ange vient de loin comme il aime à le dire. Gamin turbulent, pas studieux c’est seulement après son passage à l’internat qu’il devient l’étudiant brillant et l’homme mature qu’il est aujourd’hui.

A la question vague de savoir ce qu’il pense de l’AUP Ange répond : « C’est une nouvelle expérience pour moi. C’est un autre registre que je découvre, on se côtoie, on apprend à se connaître, on échange sur des thèmes (…), la convivialité et le fait que tout le monde se met à la tâche pour la même chose, c’est nouveau et j’y prends goût. »

Vous voici présenté Ange, pour en savoir plus sur lui, n’hésitez pas à vous asseoir avec lui ce mercredi prochain.

[1] Difficile pour dire qui peut être jugée ou du moins qui peu nous sembler difficile. Le terme difficile vient donc du rédacteur.

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