Aumônerie catholique des étudiants de Pau
NDLR. Compte-rendu réalisé par Anne-Cécile Savy de la conférence faite par Jean-Marie Petitclerc à l’église Saint Julien de Lons sur le sujet « Vivre en famille - la pédagogie de Saint Jean Bosco » le 11 octobre 2015. Jean-Marie Petitclerc est éducateur spécialisé, expert des questions d'éducation en zones sensibles et auteur de nombreux ouvrages.
Compte-rendu de la conférence du Père Jean-Marie Petitclerc.
Vivre en famille - la pédagogie de Saint Jean Bosco.
Le 11 octobre 2015, à l’église Saint Julien de Lons.
N.B. Très logiquement, certains arguments ou exemples seront les mêmes que ceux développés la veille, parfois éclairés de façon nouvelle, dans la mesure où la famille est par excellence un lieu d’éducation.
Pour comprendre la philosophie de Saint Jean Bosco, il faut avoir à l’esprit ses deux grandes sources d’inspiration concernant la famille.
Sa première source, est celle de sa propre famille, en particulier sa mère. Orphelin de père avant même ses deux ans, Don bosco a été élevé par sa mère, femme exceptionnelle notamment par les qualités dont elle fait preuve : qualité de sa présence auprès de ses enfants, courageuse, qui reprend en charge l’exploitation du bien familial, et hospitalière, toujours accueillante des plus pauvres, dans ce Piémont ravagé par les guerres avec l’Autriche. Qualité de caractère, c’est une femme déterminée, qui n’hésite pas à prendre des décisions douloureuses, comme lorsqu’elle doit placer le jeune Jean pour préserver la paix entre les frères et n’a d’autre solution pour éviter un conflit définitif entre son dernier fils et le premier fils de feu son mari, qui a repris le travail d’exploitation de la propriété familiale. Qualité de fidélité, elle n’hésitera pas à quitter la campagne pour la ville lorsqu’il s’agira d’aider Jean dans la première maison qu’il a fondée pour des jeunes. Qualité de Foi, elle qui transmet à ses enfants les valeurs de l’Évangile et le culte de la Vierge Marie.
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NDLR. Compte-rendu réalisé par Anne-Cécile Savy de la conférence faite par Jean-Marie Petitclerc (en photo) à la Médiathèque André Labarrère de Pau sur le sujet « Éduquer aujourd'hui pour demain : enjeux et défis de l'éducation dans une société en mutation » le 10 octobre 2015. Jean-Marie Petitclerc est éducateur spécialisé, expert des questions d'éducation en zones sensibles et auteur de nombreux ouvrages.
Jean-Marie Petitclerc est un prêtre salésien, polytechnicien et éducateur spécialisé. Il a beaucoup œuvré dans les quartiers « sensibles », notamment à Argenteuil. Il a fondé un foyer pour accueillir des jeunes en difficulté qui lui sont confiés par la justice.
Il a remarqué que ce qui est dur pour les jeunes (enfant ou adolescent) est la différence entre leur milieu familial, scolaire et la cité. Ce sont trois milieux qu’ils côtoient tous les jours et qui véhiculent des valeurs qui sont souvent contradictoires.
Sa devise est « penser en homme d’action et agir en homme de pensée » de Bergson.
Son travail se base sur les principes et pratiques de Don Bosco, un prêtre italien qui a été en contact toute sa vie avec des jeunes abandonnés, illettrés et déviants. Même si Don Bosco a vécu il y a deux siècles, notre époque a un point commun avec la sienne : le contexte de mutation. Il y a deux cents ans c’était le passage d’une société agricole à une société industrielle, aujourd’hui c’est le passage au numérique. Jean-Marie dénonce le fait que l’on parle de « crise » car pour lui c’est une évolution, dans la société, qui est plutôt positive.
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Introduction à partir d'un extrait du texte de Marc Aillet reprenant des paroles du Cardinal Vingt-trois :
A la dernière assemblée plénière [des évêques], le Cardinal André Vingt-Trois s’est prononcé au nom de tous les évêques, avec une fermeté et une gravité qui n’auront échappé à personne : « Nous continuons d’appeler les chrétiens, et tous ceux qui partagent notre analyse et nos questions, à saisir leurs élus en leur écrivant des lettres personnelles, en les rencontrant et en leur exprimant leurs convictions. Comme citoyens, ils peuvent, et peut-être doivent, utiliser les moyens d’expression qui sont ceux d’une société démocratique, d’une « démocratie participative », pour faire connaître et entendre leur point de vue » (Discours d’ouverture – 3 novembre 2012) ; ajoutant dans son discours de clôture : « Nous nous réjouissons que, dans le cadre de la légalité et dans le respect des personnes, de nombreuses initiatives soient prises par nos concitoyens, croyants ou non, pour s’opposer au projet du gouvernement dans son état actuel […] Que les catholiques de notre pays sachent que leurs évêques les encouragent à parler, à écrire, à agir, à se manifester… » (8 novembre 2012).
A l'aumônerie, on est là pour favoriser la réflexion chrétienne de chacun, grâce au groupe. La religion chrétienne insiste sur le fait que c'est la conscience de chacun qui doit avoir le dernier mot. Nous avons tous besoin de paroles éclairantes de la part des responsables impliqués dans l’Église, mais personne ne peut se réfugier derrière les propos de tel ou tel, fut-il prêtre, évêque ou pape pour cautionner ses agissements personnels.
Lire la suite : Soirée du 20 mars 2013, «le mariage pour tous»
Pays qui a commencé à voter avant même l'indépendance. Nous avons des ethnies, mais on ne vote pas en fonction de cela. Par exemple, le premier président qui a été élu était catholique alors qu'il n'y a que 7% de catholiques dans le pays. Les gens ne regardent pas en fonction de l'ethnie, mais en fonction de celui en lequel ils mettent leur espoir parce que le considérant comme le plus pertinent. Par ailleurs, on nous laisse assez tranquille parce qu'on est un pays pas très riche, sans grande ressources naturelles spécifiques qui accentuent dans d'autres pays les tensions avec d'autres. On n'a jamais eu de coup d'état. A un moment donné, on disait qu'il y avait 1000 partis... Vu que c'est un système où on promeut l'ouverture, n'importe qui a tendance à créer son parti ; mais pas de système de gauche-droite, etc. Il faut 1000 signataires parmi les électeurs pour que quelqu'un puisse se présenter. Il y a eu quelques manifestations quand le précédent président a tenté de changer la constitution pour pouvoir se présenter une nouvelle fois, mais il a fini par accepter et ça s'est conclu sans souci. Les jeunes, ce sont ceux qui votent le plus et qui ont forcé le renouvellement de président, entres autres via Facebook ; les ruraux votent moins. 15 millions d'habitants, 6 millions de votants Les politiciens, ils sont comme en France : ils promettent des choses et ils ne les tiennent pas. Mais moi quand je serai élu président, je tiendrai mes paroles.
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