Aumônerie Universitaire Paloise

Aumônerie catholique des étudiants de Pau

2 témoignages, ceux de Laurène et de Loïc.

À propos de Laurène

Cette jeune adhérente à l'AUP est actuellement à la recherche d'un emploi dans l'agglomération de Pau. Elle a une formation dans le secrétariat. Seulement, ses problèmes de santé sont un réel obstacle à son succès dans sa recherche.

En effet, ayant des problèmes d'épilepsie, elle doit travailler dans des conditions particulières ce qui semble rebuter les potentiels employeurs. Elle ajoute d'ailleurs que cette mentalité est particulière à Pau car dans d'autres villes, les employeurs ont des réactions différentes à cet égard. Il ne faut pas oublier que les employeurs ont des avantages (subventions?) lorsqu'ils emploient des personnes ayant un handicap.

Elle en est arrivé à un point où elle évite de penser à sa situation pour ne pas déprimer. Pourtant, elle a déjà obtenu beaucoup d'entretiens. Puisqu'ils se sont soldés par un échec, elle part dorénavant perdante.

Elle insiste aussi sur sa volonté de travailler en milieu ordinaire, en tant que secrétaire à mi-temps. On lui a par ailleurs proposé d'expérimenter un emploi en Esat (dans une blanchisserie).

Ce qu'elle envisage. Elle parle également de changer d'orientation professionnelle mais en dernier recours : elle opterait alors pour un concours de redacteur territorial (Aquitaine)

En attendant, elle se consacre au bénévolat (sur les conseils de sa mère qui lui a indiqué France Bénévolat) pour ne pas vivre l'isolement, avoir une vie sociale et  continuer à apprendre à travers des activités diverses.

Cela fait plus d'un an qu'elle donne de son temps à Mme Jeanne Cloutet pour lui tenir compagnie, jouer au Uno, faire le tour du parc (quand la météo le permet). Elle lui a également donné son numéro personnel au cas où Mme Cloutet aurait une « urgence ». Il lui faut 1 heure de bus pour y aller.

« Les petits frères des pauvres » est une association d'entraide qui lutte contre l'isolement dont sont victimes les personnes âgées. Laurène et Mme Cloutet échange leur histoire. Puisque son mari est décédé (à l'Ecureuil - maison de retraite), Mme Cloutet a perdu sa joie de vivre ; Laurène lui remonte souvent le moral en lui disant que ce n'est probablement pas ainsi que son mari aimerait qu'elle voit les choses.

Un mardi sur 2, elle fait le goûter avec une personne en particulier, puis 2 fois par semaine (lundi et vendredi après midi).

Il est intéressant de remarquer une chose : Laurène, jeune fille de 22 ans qui souffrait d'isolement, elle aussi, a trouvé solution à ce problème en adhérant à une association qui lutte contre l'isolement des personnes âgées !!! Elle passe donc de la figure « victime » à la figure « sauveur ». Voilà une bonne manière de faire correspondre ses besoins et ceux des autres !

Récemment, Laurène a fait les démarches pour s'inscrire au Cifa. Elle a rendez-vous prochainement. APF : association des paralysés de France (milieu intermédiaire : Esat/ordinaire) - a déjà envoyé un courrier et attends une réponse.

En outre, elle est cheftaine au SUF (Scout Unitaire de France) depuis plus d'un an ; elle s'occupe de jeunes de 8 à 12 ans ; elle organise donc les après-midis, les jeux, les goûters, les rassemblements, les prières, les journées pique-nique, les week-ends (bivouac 7 jours). Ce qui prouve qu'elle est apte à assumer des responsabilités.

Malgré son engagement et les rencontres d'autres bénévoles, Laurène affirme ne pas avoir créé beaucoup de liens  (à part Emilie qui a arrêté). Elle explique que cette expérience l'a néanmoins fait mûrir et qu'elle correspond à ce qui est important pour elle : savoir écouter les autres, besoin d'aider les autres...

Elle est croyante mais n'est pas assidue à la messe du dimanche ; l'Aumônerie lui a permis de faire de nouvelles rencontres. Ayant été rejetée au college elle nourrit tout de même de l'appréhension. Cependant elle admet que l'aumônerie facilite les contacts car tous ont une base relativement commune (le catholicisme). Elle dit avoir récemment inciter une personne à venir à l'AUP.

Laurène dit que le fait de ne pas avoir de permis est une entrave pour elle. En effet, elle voudrait apprendre progressivement à vivre dans l'autonomie ; mais sans voiture ses possibilités sont réduites. Elle parle de l'éventualité d'avoir un studio grâce l'aide de ses parents, ce qui serait une transition vers l'indépendance. Cependant, cela impliquerait la vente de la maison familiale donc c'est une décision importante et risquée.

Elle aimerait apprendre à gérer un budget.

Elle a de la chance d'avoir beaucoup de soutien de ses parents

Interview de Loïc (questionnaire en ligne réalisé par Rom1)

Âge ?

21 ans

Depuis combien de temps êtes-vous inscrit(e) à l'AUP (approximativement) ?

1 ans

Qu'est-ce qui vous y plaît, vous y fait venir ?

 Le fait de rencontrer de nouvelles personnes en dehors de mes études, de partager et continuer à vivre ma foi.

Vos premières impressions ou rencontres. Une anecdote ?

 Une aumônerie accueillante, dynamique avec beaucoup de personnes différentes aux intérêts divergents.

Selon vous que faudrait-il y améliorer ?

 Un séjour à taizé

Études et/ou activité salariée :

 Étudiant

Quels sont les autres activités qui vous tiennent à cœur ? En d'autres termes, quels sont vos engagements dans le monde (sportif, politique, social, artistique, religieux, etc...) ? Qu'est-ce qui vous y a amené ?

 Le rugby et les voyages. Au niveau de l'aumônerie ma mère faisait le caté j'ai pu donc dès mon plus jeune âge avoir une culture catholique et par la suite j'ai eu la chance de pouvoir m'investir dans mon aumônerie et animer pendant 4 ans des groupes de jeunes.

D'après-vous, quels sont les stéréotypes dont les chrétiens font l'objet (en France et ailleurs) ?

Prêtre pédophile et alcoolo, religion rétrograde et rigide...

Mentions légalesDonnées personnelles

© 2010-2023 Aumônerie Universitaire Paloise (AUP). Sauf mentions contraires tous les droits sont réservés.