Aumônerie Universitaire Paloise

Aumônerie catholique des étudiants de Pau

Qu'elle soit liée à un produit (alcool, tabac, cocaïne, médicaments...) ou à un comportement (nourriture, jeux, shopping et sport) l'addiction nécessite une prise en charge spécialisée. Elle est avant tout une maladie, et de plus en plus présente chez les jeunes.

Il y a trois sortes d'addiction

  • L'usage : la prise récréative d'une substance, sans recherche préalable.

  • L'abus : le prise répétée et effective.

  • La dépendance ou prise addictive : le dérèglement du comportement qui mène à la pathologie : la toxicomanie.

Le tabac et l'alcool, eux, font des millions de morts chaque année dans le monde ! Le tabac tue près de 7,55 millions, contre 5 millions pour l'alcool. Tandis qu'en France, 100 000 personnes par an sont tuées par le tabac, et 260 pour l’héroïne.

Comment devient-on addict ou dépendant ?

La consommation de substances psychoactives ou la pratique intensive d'activités peut répondre à des objectifs divers mais elles reflètent souvent un mal-être : fuite du quotidien, difficultés à communiquer, volonté de transgresser les interdits par révolte ou pour se prouver que l'on existe, besoin de décompresser, de se défouler...

Comment s'évaluer et en sortir ?

Les addictions peuvent survenir à tout moment de l’existence, mais c'est entre 15 et 25 ans que l’émergence des dépendances est la plus propice. Expérimentations, prises de risques, consommations excessives régulières, recherches de sensations fortes... tous ces facteurs renforcent le risque d'une vulnérabilité aux produits (ou activités) pouvant provoquer des difficultés à réfréner son désir de consommation.

Des structures accueillent plus particulièrement les jeunes confrontés à des conduites addictives. Il s'agit des Consultations Jeunes Consommateurs . Celles-ci peuvent également accueillir les familles, sans leur enfant, afin de les conseiller et les aider à trouver une démarche pouvant inciter leur enfant à dialoguer ou à consulter.

Autres lieux d'accueil, d'information, de prévention et de prise en charge médicale : les Maisons de l'adolescent et les Centres médico-psychologiques pédagogiques. Ces structures dotées de psychologues, médecins, éducateurs et assistantes sociales apportent une aide aux jeunes qui rencontrent des difficultés dans leur quotidien (mal-être, problèmes familiaux, addictions, santé, scolarité...). C'est gratuit, confidentiel et en libre accès.

Parlons des risques

Lorsqu’elles ne sont pas soignées, les addictions ont souvent une issue tragique. Celle-ci peut être directement liée à l’usage excessif de la substance (overdose, coma éthylique) ou provoquée par les effets secondaires à long terme (nombreux cancers des buveurs et fumeurs, troubles neurologiques et psychiatriques des consommateurs réguliers de drogue, contamination par le VIH...). La dépendance à certaines activités, ou même à une substance, aboutit souvent à l’isolement et à la désocialisation.

Des effets sur l'ensemble de l'organisme

Pour les drogues fumées comme le tabac et le cannabis, les effets sont dorénavant bien connus à la fois sur les poumons mais également la trachée, l'œsophage ou encore la langue.

L'alcool, mais également les médicaments, peuvent dégrader le foie et entraîner des défaillances hépatiques graves.

Il est impossible de lister tous les dégâts que les addictions peuvent engendrer sur l'organisme, d'autant qu'il existe une variabilité individuelle importante (âge, génétique, consommation).

Des répercussions sociales

Les addictions ont également des répercussions sur la vie des dépendants que ce soit sur le plan personnel mais également professionnel ou social.

Enfin, il est important de souligner que les addictions peuvent également entraîner la mort, soit directement par overdose ou indirectement à cause d'un comportement dangereux sous l'emprise d'une substance psychoactive ou sous l'influence d'une addiction (prise de risque inconsidérée pour pouvoir assouvir son addiction).

Bilan

Les addictions sont très fréquentes, notamment entre 15 et 25 ans. Le meilleur moyen pour s'en sortir est d'en parler, des structures d'accueil sont là pour écouter, et aider la personne en difficulté.

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