Aumônerie Universitaire Paloise

Aumônerie catholique des étudiants de Pau

Graffiti La Liberté sur un mur de la prison de Villeneuve-lès-Maguelone, près de Montpellier (Hérault, France).

Contrainte, liberté et histoire

Nous avons la prétention de resocialiser des individus incarcérés en leur imposant la pire des vies sociales que l'on puisse imaginer pour eux.       

La réinsertion n'a été prise en compte qu'a partir des année 1791 .Ce n'est  que dans les années 1945 qu’une réforme a été écrite; la voici : "la peine privative de liberté a pour but essentiel l'amendement(changer) et le reclassement social des condamnés et de les aider a  la réinsertion". L’institut des juges de l’application des peines doivent suivre les condamnés après leur jugement et peuvent prendre des mesures de faveur.

1971 les réformes ont pour vrai but de rendre aux détenus une partie de leur citoyenneté qui, à ce jour, est encore très difficile à obtenir.

1980 le milieu ouvert se développe:(semi liberté). Depuis la loi du 22 juin 1987 le service public pénitentiaire a pour mission de favoriser la réinsertion sociale des personnes qui leur sont confiées par l'autorité judiciaire.

Depuis le décret du 13 Avril 1999, cette mission ne relève plus du service public pénitentiaire mais du S.P.I.P. (service Pénitentiaire, d'Insertion, de Probation).

2) Les S.P.I.P.

le service  d'insertion et de probation,détermines les besoins des personnes incarcérés en matière d'enseignement,de formation professionnelle, de travail, de sport et d'activités socio-culturelles. Elles peuvent aider les condamnés à l’emprisonnement avec sursis, les personnes faisant  l'objet d'une mesure d'ajustement de peine, avec mise à l'épreuve, ceux qui sont en liberté conditionnelle et ceux qui sont interdite de séjour.

Un détenu peut faire une demande avant sa libération auprès du S.P.I.P. afin de ne pas se retrouver sans ressources ni d'hébergement le jour de leur sortie. Ils peuvent assurer un soutien 6 mois avant leur sortie. Le rôle du S.P.I.P est de maintenir les actions engager lors de la détention. Il peut également apporter une aide matériel aux anciens détenus bénéficiant de cette assistance. En France, on compte 16OOO conseiller d’insertion et de probation, qui doivent prendre en charge 50000 détenus.

3) Le Génépi (Groupe d'Étudiants National d'Enseignement aux Personnes Incarcérées)

Ils interviennent en milieu carcéral pour: des cours scolaire, culturel, de la danse, de la peinture,etc. Le Génépi communique sur différents sujets dans le cadre de l'information et de la sensibilisation du public.

C'est chaque semaine que plus de  1.300 étudiants, bénévoles écartent les barreaux de plus de 80 prisons et autres établissements pénitentiaires pour créer un lien entre la société actuelle et les personnes détenues.

Cet engagement va avec des enjeux politiques liés à la justice et au système des prisons française.

Le Génépi date de 1901, et est sans affiliation politique ou religieuse. Ses membres s’expriment régulièrement sur les thématiques pénales et carcérales. Depuis 1981, les militants ne cessent de prendre position pour le respect des droits des personnes détenues et pour des conditions d’incarcération dignes.

4) Réinsertion et récidive

Les défaillances de la réinsertion

De nombreuses personnes mises en prison ne sont pas réellement bien insérées dans la société avant leur incarcération. La mentalité des personnes extérieures joue en leur défaveur. Le regard porté sur un détenu et les préjugés affaiblissent mentalement les ex-détenus. Cependant, il faut le reconnaître, les défaillances de la réinsertion ont parfois pour causes les détenus eux-mêmes. La réinsertion passe par la prise de conscience de son acte, en prison, ce qui est difficile pour certains : beaucoup refusent toutes les activités proposées comme travailler, étudier... de plus, certains détenus ne souhaitent garder aucun contact avec leurs proches de l'extérieur. Si les détenus n'y mettent pas du leur et n'essaient pas de garder des liens avec la réalité extérieure, leur réinsertion sera d'autant plus difficile.

L’ancien détenu doit impérativement prendre possession d’un grand nombre de documents souvent difficiles à obtenir. Il doit d’abord ouvrir un compte pour bénéficier d’une couverture maladie, puis il doit demander une Aide Médicale État (couverture de santé qui permet la prise en charge des dépenses de soins, des consultations et prescriptions médicales et des forfaits hospitaliers). Ensuite il doit se rendre très rapidement à la préfecture pour les documents élémentaires tels que la carte d’identité ou le permis de conduire. Enfin l’ancien détenu doit impérativement prendre toutes les mesures nécessaires pour la recherche d’un emploi et d’un logement.

Que se passe-t-il à la sortie de prison ?

Les sortants de prison voient leur situation dégradée : ils n'ont plus le droit d'ouvrir un commerce, d'occuper un poste à responsabilités, d'exercer certaines activités professionnelles (fonction publique), d'être tuteur d'autres enfants que les leurs, sont privés de certains droits familiaux, et cela normalement pendant 6 ans. Mais souvent les patrons n'acceptent pas d'employer un ancien détenu même s'il a purgé sa peine depuis longtemps.

Le soutien de la famille, dans la mesure où elle existe, constitue un élément très important dans la volonté du détenu de retrouver une vie normale après sa libération. En effet, un détenu qui se retrouve entouré à sa sortie et qui peut, par exemple, travailler dans l'entreprise familiale, a plus de chances de réussir sa réinsertion, qu'elle soit sociale ou professionnelle.

Les opérations de réinsertion démarrent dès l'entrée du détenu dans un centre pénitentiaire afin de préparer au mieux sa sortie. Certaines associations interviennent dans la prison, pour que les détenus ne se sentent pas abandonnés.

Malheureusement ce sont seulement 3O % des personnes incarcérées qui réussissent leur réinsertion.

Conclusion

La réinsertion est difficile pour les sortant de prison malgré les différente association se sont encore 70 % des personnes incarcérées qui récidive, je pense que le gouvernement ne les soutient encore pas assez, ainsi que les personnes qui ont toujours des a priori sur les personnes détenues. Laissez leur une chance ce sont des gens comme vous !!!!!!!!!!!

Crédit image : merci à Xavier Malafosse (Wikimedia).

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